14/07/2013Pour la qualité de l'air,agir sur les tarifs des transports en commun
L’annonce faite il y a 48h de la création à moyen terme d’un syndicat de transport unique pour la région urbaine de Grenoble ne constitue pas, en l’état, une avancée pour résoudre les immenses problèmes de déplacements que rencontrent quotidiennement les habitants de l’agglomération.
Ce qui compte c’est l’amélioration de l’offre et des avancées significatives sur la question des tarifs. Or, il n’y a aucune annonce concrète en la matière et, pire encore, plusieurs élus, dont le Vice-Président du Conseil Général en charge des déplacements, évoquent déjà une augmentation des tarifs ! C’est parfaitement inacceptable.
Les Grenoblois paient déjà un lourd tribut en matière de qualité de vie avec la politique de densification prévue notamment dans le contrat d’axe. Il est temps de réparer l’injustice d’une tarification qui impose un prix identique par exemple pour un déplacement entre l’Ile Verte et la gare et un trajet entre Pont de Claix et Fontaine. Il faut donc instaurer une tarification par zone comme cela se fait dans de nombreuses agglomérations.
Peu après la démission du Vice-Président de la Métro en charge de l’environnement, je veux dire qu’il existe des solutions pour agir concrètement sur ces questions. Une tarification réduite dans les zones les plus denses incitera davantage au report modal et contribuera sensiblement à l’amélioration de la qualité de l’air qui est un problème de santé publique majeur à Grenoble.